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VENDREDI 17 novembre 2017 à l' INJA - 56 Bd des Invalides - Paris 7ème

13h30

Accueil

14h35 - TABLE RONDE n°1 : Le braille pourquoi ?
Présidente : Mme Olga FAURE-OLORY, journaliste

14h40 - Le braille : Outil d'apprentissage de la vie

Pr Christian CORBE, médecin Général, ophtalmologue

 

Depuis l’invention géniale de Louis Braille au début du XXème siècle (1929), les aveugles ont pu avoir accès, beaucoup plus facilement, à la lecture et à l’écriture. Il s’agit d’une véritable révolution puisque ce simple code, facile à utiliser, représente désormais un fabuleux passeport pour le savoir.

Avec des adaptations telles que le braille abrégé, inventé par Maurice de la Sizeranne, le braille mathématique et même le braille musical, ce système est devenu l’outil d’apprentissage de la vie pour les aveugles du monde entier.

​14h00

Ouverture du colloque

Xavier Dupont - Directeur de l'INJA,

Michel TESSIER - Président du Livre de l'Aveugle,

Pierre-Marie LEHUCHER - PDG de Berger-Levrault

Vidéo présentant l'association

Lecture d'extraits de "la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient" de Diderot

par Emmanuelle BOIDRON, comédienne, accompagnée par Pascal Valadon, pianiste.

15h45 - Intermède

Lecture d’un extrait de "la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient"  de Diderot par Emmanuelle BOIDRON

 

Pause

15h00 - Un aveugle peut-il réussir sa vie sans le braille ?

M. Jacques SEMELIN universitaire, professeur à Sciences Po et M. Hakim KASMI journaliste à Radio France

 

Autrement dit : « Peut-on réussir sa vie sans savoir ou pouvoir lire ? »

Le raccourci s’entend dans l’hypothèse d’un individu qui n’a jamais vu. Pour accéder aux savoirs, il lui faut passer par la lecture et l’écriture, qui dans ce cas se construit en passant par le code braille. A chaque lettre correspond une configuration des picots que les doigts vont percevoir. Les lettres se lisent, se lient et se répondent pour construire du sens…

Ne pas avoir accès à la lecture (tactile) constituerait une privation qui se surajouterait à la privation visuelle. Prétendre que les jeune aveugles n’ont pas besoin du braille équivaut à prétendre que les jeunes voyants peuvent entrer dans la culture écrite sans autre apprentissage que l’oral.

Autre question : « Peut-on se passer du braille lorsque surgit la cécité une fois la compréhension de la langue acquise ? ».

 Soit, comment se passer de savoirs grâce à l’écrit décodé à une quête qui substituerait à la vision d’autres sens dont l’audition en priorité ? L’individu est alors confronté à une construction de savoirs linéaires. Les données se succèdent et s’ordonnent dans le temps exclusivement et non plus dans l’espace et le temps.

Savoir se servir du braille ET de la synthèse vocale constitue sûrement une réponse à la diminution ou l’absence de performances visuelles.

16h40 - Quelles perspectives médicales ? Du braille à la rétine artificielle ...

Pr Serge PICAUD (Institut de la vision à Paris)  et Pr Christian CORBE

16h25 - Concurrence, complémentarité, synergie

Mme Nathalie QUESNOT, enseignante spécialisée (CAFEPETADV) au Centre FORJA

 

Louis Braille a inventé l’alphabet braille et, de ce fait, s’est inscrit dans l’Histoire. En 2009, un grand colloque international organisé conjointement par l’ I.N.J.A. et l’ A.V.H., à l’occasion du bi centenaire de sa naissance, célébra les mérites de cette géniale invention. Aujourd’hui, à peine quelques années plus tard, l’arrivée des aides technologiques de plus en plus performantes permet, semble t-il, aux aveugles de se passer du braille papier. Celui-ci est-il dépassé ou, au contraire, peut-il y avoir complémentarité, voire synergie entre eux ?

16h10 - Nouveaux outils aujourd’hui et demain et accessibilité

M. Ludovic PETITDEMANGE, ancien élève de l’I.N.J.A. chercheur en astrophysique et une personne responsable de l’accueil des déficients visuels dans les musées

 

De nombreux outils, outre le braille, existent pour compenser plus encore le handicap visuel. Ludovic en fera l’inventaire et la démonstration. Ils feront l’objet d’une exposition.

16h05 - TABLE RONDE n°2 : Braille, numérique, vision dans la "smart city"
Présidente : Docteur Béatrice LE BAIL, ophtalmologue

PROGRAMME.

17h10 - CONCLUSION PAR JEAN-CHRISTOPHE RUFIN
18h00 - CONCERT SUIVI D'UN COCKTAIL

15h30 - Du plaisir de lire en braille

 Mme Stéphanie CHANARD, coordinatrice du Service d’aide à l’inclusion scolaire à l’I.N.J.A. Ancien professeur de lettres

 

Outre le fait que la lecture soit un outil d’apprentissage, elle nous permet également d’explorer des horizons inconnus, de rêver et de nous évader.

La lecture est source de plaisir.

Au delà de l’acte du lecteur, il est une relation sensuelle à l’objet.

Qui n’a jamais plongé son nez dans un livre pour en humer les effluves, apprécié la qualité du beau papier ou caressé le dos d’une couverture ?

Devant la diversité des formats, des textures, des supports, nous pouvons nous interroger sur l’interaction qu’il existe entre le contenu et le contenant dans la construction de notre plaisir. Quelles sont les similitudes et les différences entre les lecteurs braillistes et les lecteurs " clairvoyants" ?

Introduction par le Dr Kate TUNSTALL de l'université d'Oxford, spécialiste de Diderot et de la cécité au XVIIIème siècle

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